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Universal quoi? Ha ouais!...je connais...

Bon on l’aura compris Cartier c’est un peu mon obsession du moment...

Mais mon délire horloger ne s’arrête pas là bien au contraire.

Cette fois-ci on va parler d’une autre marque qui me tient à cœur et dont beaucoup ne connaissent son existence que grâce à un seul modèle.

Si je vous dis,Gérald Genta, SAS...

Aller , bingo, polerouter.

Et beh non! Je vais vous parler des modèles qu’on ne voit jamais, des petites pépites qu’on peut choper sur un coup de chance aux enchères à somme modique!

Certes j’ai eu une Polerouter et oui j’ai adoré, mais le but de ce blog c’est quand même un peu d’enfoncer des portes fermées.

Je vous ferais un billet sur la Polerouter plus tard si vous le souhaitez, même si tout est dit ou quasiement sur cette montre.

Alors, ensemble, on va découvrir un monde étrange avec ces petits modèles « sous les radars » et je pense sincèrement que je vais vous apprendre à les aimer et vous faire lorgner plus aciduement les petites annonces...

Je ne parlerai pas d’un modèle en particulier (oui parce que franchement y’en a beaucoup) mais de plusieurs dont une chose commune les relies, leur mouvement.

L’un des plus simple et aussi très cool calibre 42 ou 1-42.




Alors on est loin d’un mouvement noble ou quoi (même si on reste sur un mouvement manufacture quand même, merde!), il s’avère juste que c’est le trait d’union entre les modèles que j’ai possédés et qui m’ont aidé à me faire un avis sur cette marque.

Donc pas de micro rotor ou de calibre chrono somptueux et ultra chiants à réparer... la on est sur le tracteur à vapeur limite.

Vous l’aurez sans doute compris, la ou réside l’intérêt de ces petites, sera donc sur leurs design.

Pour situer, on est dans les années 70 à 80 juste avant les atrocités sorties après le rachat de la marque par un obscure groupe chinois me semble t il.

Je ne veux pas épiloguer la dessus je ne connais pas assez cette partie.


Je commence par ma favorite, qu’on retrouvera d'ailleurs dans un sacré paquet de déclinaisons de cadrans et divers alliages.

La ultra-thin.

Petite dress watch qui ne paye pas de mine et pourtant!

Elle a tout des grands de l’époque, certains diront même que cette période de la marque annonçait déjà le déclin puisque UG s’inspirait plus qu’il ne créerait réellement pour être honnête.

Il n’en reste pas moins qu’une inspiration de Calatrava ça reste quand même une idée cool nan?

C’est la qu’entre en jeu notre petite ultra-thin avec son diamètre de 32mm et sa finesse dingue (sans dec on dirait une piece de 2€).

Indexes appliqués, cadrans allant du lin / brossé ou encore laqué et peint façon lapis lazuli.

De l’inspiration oui, mais on est dans le bon goût quand même...



Ma première fut ce superbe exemplaire avec le cadran le plus recherché, le laqué lapis lazuli.

Oui, ce n’est pas la pierre semie précieuse dont il s’agit mais bien d’une peinture mimant l’effet, chez UG ils appelaient ça « starry night ».



Apres ca j’ai eu la veritable « time capsule » comme on dit dans le jargon!

A savoir, la montre, son bracelet d’origine et aussi sa boîte super cool.

Ici mise aux côtés d'une datejust 36mm pour vous donner une idée du gabarit.


On est cette fois ci en présence du cadran le plus courant, à savoir le brossé qui n’est pas pour autant dénué de charme.

En effet ça joue avec la lumière ce truc c’est assez dingue, gros effet « on/off » quand un rayon de soleil tape sur le bon angle.

Le bracelet, parlons en, et c’est la qu’on constate que UG avait encore de beaux restent. La finesse de ce tissage m’a bluffé, très lisse et plat, on aurait dit une seconde peau de métal... Moyennement souple (vu la finesse du tissage très peu de jeu possible en effet)

Mais pourtant d’un grand confort.

Boucle siglée du U, aisément ajustable. Que du bon, aller, peut être les end links qui faisaient moins qualitatifs puisque mimant le motif du braclet pour donner un effet intégré...on aime ou pas, c’était un choix néanmoins couillu.





A noter que sur ces modèles on peut parfois retrouver un nom...Altesse.

Certains identifient le modèle par ce nom, mais halte la malheureux!

Il s’agit en fait du nom d’une boutique parisienne qui vendait ces modèles, un peu façon Türler ou Gubelin (y’en a même eu double signé Türler d’ailleurs).



Troisième et dernière folie de mon obsession pour ce modèle, le cadran lin.

Facile à porter, avec une grande finesse et qualité, les indexes ressortant magnifiquement bien.

Bref pas grand chose à dire...un peu comme les Porsches 911 elles sont tellement bien foutues qu’on a pas grand chose à en dire au final (et aller je me mets les porschistes à dos).


Vous allez me dire, mais tu nous a parlé que d’un modèle enfait la? Escroc!

Patience! J’ai gardé le meilleur pour la fin!


Patek philippe, ça vous dit vaguement un truc?

Ellipse d’or... ça vous dit aussi quelque chose...

Beh Chez UG on a sorti sa petite version comme ça, au calme.

Bon, à la base ils ont voulu faire ça bien avec une appellation qui claque, « shadow line ».

On avait donc les « white shadow » pour les modèles acier et or blanc, « golden shadow » pour les modèles or jaune, et « gilt shadow » pour le plaqué or.

Genta était encore derrière tout ça pour la naissance de cette ligne, avec un modèle de forme gallet des plus réussi.



Sachez aussi que cette serie possédait généralement des mouvements micro rotor.

Mais une info à ne pas négliger, chez UG ça n'allait pas fort...

Donc pour ceux qui ne pouvaient pas obtenir un mouvement micro rotor plus honéreux, existait aussi les mêmes boîtiers mais équipés du tracteur 42!

Et hop! Pas cher, l’affaire est dans l’sac.

A quoi les reconnaître? Beh y’a pas écrit "truc shadow" dessus voilà tout.

Revenons donc à la dernière UG qui soit passée sur mon poignet.


Ok, le boîtier façon ellipse d’or, bon déjà c’est cool, mais Omega a sorti des modèles similaires et un paquet d’autres aussi, les 70´s quoi.

Mais la ou l’oeil s’arrête, c’est sur ce cadran de folaiiiille!




Un aspect fumé du plus bel effet, qui pour le coup rappel plutot Patek mais avec un côté funky plus prononcé.

Et puis ce boîtier poli-brossé magnifique, avec ses chanfreins à te couper le petit doigt...c'est beau...tout simplement.





Au final on en tire quoi de tout ça? Et bien que UG c’était quand même une sacrée maison et qu’elle a bien brillée jusqu’à sa petite mort.

Oui petite mort parce qu’elle existe encore mais bon ils sortent des machins tellement anecdotiques que s’en est presque désolant...


Alors oui, les chronos des 50/60s sont fous, oui la polerouter est géniale (mais plus sous côté hein ça c’est fini!) mais il ne faut pas pour autant passer trop vite son chemin car dans les derniers soubresauts de son existence « suisse » diront nous, et bien il restait quand même de très beaux produits aux allures très singulières et aux finitions encore parfaitement exécutées.

Le plus beau de l’histoire? C’est que ces pièces sont encore trouvables à des prix assez raisonnables et dans des états parfois dingue (cf photos du dessus quand même!)

On parle d'une fourchette entre 300 à 800€.


Bref...foncez avant qu’il ne soit trop tard, parole de Watchoniste.


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